Les Cocottes de Charlotte rejoignent l’AMAP

Récemment installée (au printemps 2021), Charlotte David va collaborer avec l’AMAP de Treillières avec des distributions les jeudi et vendredi (tous les 15 jours).
Un article de Ouest-France daté du 26/11/2021 présente Charlotte et sa ferme Les Cocottes de Charlotte.

Le jour d’après

Un article publié dans Ouest-France le 20 mars 2020 sur le déroulement de la distribution de la veille.

À circonstances exceptionnelles, conditions particulières, puisque nous étions contraints à la mise en place de mesures préventives strictes.

L’article est à consulter ICI ou alors cliquez sur la copie de l’article.

Techniques culinaires et recettes simples de légumes et fruits bio

En tant qu’animateur culinaire, un de nos fidèles Amapiens, Dominique Ménard, a participé aux côtés de Gilles Daveau, de Cécile Morvan du groupement de producteurs Bio Loire Océan, ainsi que du réseau nantais d’animateurs culinaires, à la réalisation d’un livre sur les fruits et légumes bio de notre région. D’un format original, ce petit ouvrage présente  » côté jardin  » les productions et leurs méthodes au fil des saisons, et  » côté cuisine » des techniques culinaires et des recettes simples pour préparer ces produits en suivant cette saisonnalité.

Et voici donc un article de Ouest-France daté du 26 décembre qui fait la promotion de ce livre !

Beauvoir-sur-Mer. Julien et Analia créent les Salines du Breuil

Après de nombreuses années sur les plateformes pétrolières pour Julien, et une carrière dans le tourisme pour Analia, le couple cultive désormais son propre marais salant. Les premières récoltes sont sous bâches.

Julien Lemaire, au cours de l’un de ses nombreux voyages, a rencontré Analia, sur les bords du Río de la Plata. Quelques années plus tard, le jeune couple, avide de sédentarité et de calme, pose ses valises dans le marais. « Mes parents, établis à Bouin depuis une vingtaine d’années, m’ont fait découvrir le marais, explique Julien. À la recherche d’une reconversion professionnelle et d’une vie au grand air, Analia et moi sommes tombés sous le charme de cet horizon sans limites. »

La rencontre avec Christophe Pouts, saunier, a été décisive. La découverte du marais salant et de la maison à restaurer sur 3 ha, présentait l’opportunité idéale. Les 17 œillets du marais salant ne sont qu’un début. « Après trois ans d’apprentissage sur le tas, nous venons de créer la société Salines du Breuil et préparons notre premier marché de Noël avec nos sels et fleurs de sels aromatisés. »

Pour développer l’activité et l’ouvrir au tourisme, le couple commence la construction d’une salorge avec appel participatif sur le site Miimosa pour aider au financement.

Carquefou. Ils cuisinent leur pêche à la paillote de port Jean

Jusqu’au 1er septembre, la pêche en eau douce, locale, artisanale et responsable d’AB Pêcheries de Loire se déguste à la plage de l’Erdre, au pied du vignoble.

Impossible de résister à l’appel du fumet de leur anguille persillade. Comme Olivier Bretagne, venu à la pause méridienne déjeuner au bord de l’Erdre, avec ses collègues de Saint-Sébastien-sur-Loire, plusieurs gourmets avertis ont succombé au charme du « luxe absolu, dans la simplicité la plus totale », de la paillote de port Jean, face aux bateaux au mouillage. Il a commandé des pickles de pétales de brème (cuits au citron vert, à la tahitienne) et brunoise de légumes à l’huile d’olive, de l’anguille et « choisi le malvoisie d’à côté. On est vraiment dans le développement durable. Le vin est à 500 mètres, on ne peut pas faire mieux ! Le concept est sympa. C’est bucolique et c’est bon ! »

Circuit court et pêche respectueuse

Les légumes (Frank Chesneau), la bière du Bouffay (brassée aux Monceaux), le vin (Cyrille Bécavin) et le café (Un Grain une Feuille) sont fournis par des producteurs de Carquefou et les desserts par des producteurs de Landemont (du Groupement agricole d’exploitation en commun de la Divatte). Ici on travaille en circuit (très) court !

« Nous avons souhaité réinventer notre métier de pêcheur artisan avec une organisation qui va de la pêche à la commercialisation », expliquent Gilles Bégaud et Alain Baillet, pêcheurs associés depuis 2016, qui valorisent les poissons de Loire. « Notre spécialité est la capture du poisson vivant, avec des pièges non létaux de grande taille (limite du stress lors de la capture et dispositif d’échappement pour les individus trop petits) », précise Alain Baillet.

Grâce au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), ils ont pu moderniser leur outil de travail. « Nous avons inventé des viviers avec oxygénateurs et refroidisseurs d’eau qui conservent le poisson vivant dans de bonnes conditions. Et nous avons développé la technique de l’Ikejime, des maîtres japonais, pour une qualité sushi sashimi (respectueux du bien-être animal). »

Leurs silures, brèmes, carpes, sandres, anguilles, écrevisses et parfois mulets, aspes ou brochets, se retrouvent aussi bien sur les tables de la restauration gastronomique régionale et étoilée, qu’en vente directe au marché de Noël de Port Jean…et à la paillote, cet été, où les clients écocitoyens, comme Julien Durif, adhèrent à la démarche vers le 100 % compostable et recyclable. « On n’est pas habitué au tri, mais ça vient ».

Jusqu’au 1er septembre, paillote AB Pêcheries de Loire, port Jean. jeudis vendredis samedis de 12 h à 14 h et de 19 h, jusqu’à la tombée de la nuit ; dimanche de 12 h à 14 h

François Chevalier et la ferme des Landes du Luquet

Un article sur François Chevalier, le producteur de cidre de l’AMAP, publié dans Ouest-France (édition du 25/4/2018).

Chaque vendredi depuis 1998, se tient aux Landes du Luquet, un marché bio de produits exclusivement locaux. Un succès qui revient au paysan du lieu, François Chevalier.

Une simple pancarte un peu défraîchie « Marché bio », posée en bordure de la départementale, indique, à la hauteur de l’étang de Clégreuc, l’existence de ce marché atypique.

Pourtant, depuis vingt ans, chaque vendredi, de 16 h à 19 h, beaucoup de fidèles habitués et quelques clients occasionnels, viennent y faire leurs emplettes, des produits bio exclusivement locaux. François Chevalier, le paysan du lieu, y cultive des céréales, moud lui-même sa farine, pour ensuite produire son pain, cuit au feu de bois.

En plus d’être paysan-boulanger, François Chevalier fabrique aussi du jus de pomme, du cidre, du vinaigre de cidre, grâce aux fruits de ses vergers. Il élève aussi des agneaux, dont la viande est vendue en colis une fois par mois. A ses côtés des producteurs locaux, pour beaucoup installés dans la commune, y vendent leurs produits : fromage, légumes, œufs, volailles, crêpes et galettes… Il y a même des tisanes et du vin !

Même sans aucune aide, c’était viable

Tout cela ne s’est pas fait en un jour ! « Après avoir exercé plusieurs métiers, je suis arrivé sur le site en 1998, car il y avait 10 ha de terre disponibles, se souvient le boulanger-paysan. J’étais passionné par la fabrication du pain, je voulais d’abord expérimenter ma méthode : fabriquer moi-même mes céréales, ma farine et mon pain au levain naturel, cuit au feu de bois. »

Avec la volonté chevillée au corps et beaucoup de travail, l’homme des Landes de Luquet a réussi à se faire un réseau de clients. « Dès 1999, je produisais et vendais mes premiers pains, sur place et au marché de Trentemoult. » Et il l’assure : « Je n’ai bénéficié d’aucune aide et c’était viable. »

Produire en toute autonomie

La suite est une succession d’options logiques pour celui qui croit en la production autonome. Sur la ferme qui est passée à 35 ha, François Chevalier, produit toutes ses céréales : blé, seigle, épeautre, blé noir. Puis les vergers ont été plantés, pour sa production de cidre et jus de pomme. « En 2000, j’ai opté pour des moutons de Landes de Bretagne, une race rustique en voie de disparition, mais bons défricheurs, décrit notre paysan. Ils pâturent sous les vergers, consomment les céréales que j’ai en trop et produisent le compost dont j’ai besoin : c’est l’autonomie. »

Aujourd’hui, l’EARL des Landes du Luquets emploie deux salariés, trois en pleine saison. Quant au marché, « il s’est étoffé tout doucement. Il y a, aujourd’hui, une bonne demi-douzaine de producteurs. Et ce marché est ouvert à tout public », insiste le paysan-boulanger.

Chaque vendredi, de 16 h à 19 h, marché bio des Landes du Luquet (en contrebas de la D2, sur la route menant à l’Hôtel Saffré). Tél. 02 40 79 46 66, ou par mail : landesduluquets@yahoo.fr