Les Cocottes de Charlotte rejoignent l’AMAP

Récemment installée (au printemps 2021), Charlotte David va collaborer avec l’AMAP de Treillières avec des distributions les jeudi et vendredi (tous les 15 jours).
Un article de Ouest-France daté du 26/11/2021 présente Charlotte et sa ferme Les Cocottes de Charlotte.

Beauvoir-sur-Mer. Julien et Analia créent les Salines du Breuil

Après de nombreuses années sur les plateformes pétrolières pour Julien, et une carrière dans le tourisme pour Analia, le couple cultive désormais son propre marais salant. Les premières récoltes sont sous bâches.

Julien Lemaire, au cours de l’un de ses nombreux voyages, a rencontré Analia, sur les bords du Río de la Plata. Quelques années plus tard, le jeune couple, avide de sédentarité et de calme, pose ses valises dans le marais. « Mes parents, établis à Bouin depuis une vingtaine d’années, m’ont fait découvrir le marais, explique Julien. À la recherche d’une reconversion professionnelle et d’une vie au grand air, Analia et moi sommes tombés sous le charme de cet horizon sans limites. »

La rencontre avec Christophe Pouts, saunier, a été décisive. La découverte du marais salant et de la maison à restaurer sur 3 ha, présentait l’opportunité idéale. Les 17 œillets du marais salant ne sont qu’un début. « Après trois ans d’apprentissage sur le tas, nous venons de créer la société Salines du Breuil et préparons notre premier marché de Noël avec nos sels et fleurs de sels aromatisés. »

Pour développer l’activité et l’ouvrir au tourisme, le couple commence la construction d’une salorge avec appel participatif sur le site Miimosa pour aider au financement.

Carquefou. Ils cuisinent leur pêche à la paillote de port Jean

Jusqu’au 1er septembre, la pêche en eau douce, locale, artisanale et responsable d’AB Pêcheries de Loire se déguste à la plage de l’Erdre, au pied du vignoble.

Impossible de résister à l’appel du fumet de leur anguille persillade. Comme Olivier Bretagne, venu à la pause méridienne déjeuner au bord de l’Erdre, avec ses collègues de Saint-Sébastien-sur-Loire, plusieurs gourmets avertis ont succombé au charme du « luxe absolu, dans la simplicité la plus totale », de la paillote de port Jean, face aux bateaux au mouillage. Il a commandé des pickles de pétales de brème (cuits au citron vert, à la tahitienne) et brunoise de légumes à l’huile d’olive, de l’anguille et « choisi le malvoisie d’à côté. On est vraiment dans le développement durable. Le vin est à 500 mètres, on ne peut pas faire mieux ! Le concept est sympa. C’est bucolique et c’est bon ! »

Circuit court et pêche respectueuse

Les légumes (Frank Chesneau), la bière du Bouffay (brassée aux Monceaux), le vin (Cyrille Bécavin) et le café (Un Grain une Feuille) sont fournis par des producteurs de Carquefou et les desserts par des producteurs de Landemont (du Groupement agricole d’exploitation en commun de la Divatte). Ici on travaille en circuit (très) court !

« Nous avons souhaité réinventer notre métier de pêcheur artisan avec une organisation qui va de la pêche à la commercialisation », expliquent Gilles Bégaud et Alain Baillet, pêcheurs associés depuis 2016, qui valorisent les poissons de Loire. « Notre spécialité est la capture du poisson vivant, avec des pièges non létaux de grande taille (limite du stress lors de la capture et dispositif d’échappement pour les individus trop petits) », précise Alain Baillet.

Grâce au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), ils ont pu moderniser leur outil de travail. « Nous avons inventé des viviers avec oxygénateurs et refroidisseurs d’eau qui conservent le poisson vivant dans de bonnes conditions. Et nous avons développé la technique de l’Ikejime, des maîtres japonais, pour une qualité sushi sashimi (respectueux du bien-être animal). »

Leurs silures, brèmes, carpes, sandres, anguilles, écrevisses et parfois mulets, aspes ou brochets, se retrouvent aussi bien sur les tables de la restauration gastronomique régionale et étoilée, qu’en vente directe au marché de Noël de Port Jean…et à la paillote, cet été, où les clients écocitoyens, comme Julien Durif, adhèrent à la démarche vers le 100 % compostable et recyclable. « On n’est pas habitué au tri, mais ça vient ».

Jusqu’au 1er septembre, paillote AB Pêcheries de Loire, port Jean. jeudis vendredis samedis de 12 h à 14 h et de 19 h, jusqu’à la tombée de la nuit ; dimanche de 12 h à 14 h

François Chevalier et la ferme des Landes du Luquet

Un article sur François Chevalier, le producteur de cidre de l’AMAP, publié dans Ouest-France (édition du 25/4/2018).

Chaque vendredi depuis 1998, se tient aux Landes du Luquet, un marché bio de produits exclusivement locaux. Un succès qui revient au paysan du lieu, François Chevalier.

Une simple pancarte un peu défraîchie « Marché bio », posée en bordure de la départementale, indique, à la hauteur de l’étang de Clégreuc, l’existence de ce marché atypique.

Pourtant, depuis vingt ans, chaque vendredi, de 16 h à 19 h, beaucoup de fidèles habitués et quelques clients occasionnels, viennent y faire leurs emplettes, des produits bio exclusivement locaux. François Chevalier, le paysan du lieu, y cultive des céréales, moud lui-même sa farine, pour ensuite produire son pain, cuit au feu de bois.

En plus d’être paysan-boulanger, François Chevalier fabrique aussi du jus de pomme, du cidre, du vinaigre de cidre, grâce aux fruits de ses vergers. Il élève aussi des agneaux, dont la viande est vendue en colis une fois par mois. A ses côtés des producteurs locaux, pour beaucoup installés dans la commune, y vendent leurs produits : fromage, légumes, œufs, volailles, crêpes et galettes… Il y a même des tisanes et du vin !

Même sans aucune aide, c’était viable

Tout cela ne s’est pas fait en un jour ! « Après avoir exercé plusieurs métiers, je suis arrivé sur le site en 1998, car il y avait 10 ha de terre disponibles, se souvient le boulanger-paysan. J’étais passionné par la fabrication du pain, je voulais d’abord expérimenter ma méthode : fabriquer moi-même mes céréales, ma farine et mon pain au levain naturel, cuit au feu de bois. »

Avec la volonté chevillée au corps et beaucoup de travail, l’homme des Landes de Luquet a réussi à se faire un réseau de clients. « Dès 1999, je produisais et vendais mes premiers pains, sur place et au marché de Trentemoult. » Et il l’assure : « Je n’ai bénéficié d’aucune aide et c’était viable. »

Produire en toute autonomie

La suite est une succession d’options logiques pour celui qui croit en la production autonome. Sur la ferme qui est passée à 35 ha, François Chevalier, produit toutes ses céréales : blé, seigle, épeautre, blé noir. Puis les vergers ont été plantés, pour sa production de cidre et jus de pomme. « En 2000, j’ai opté pour des moutons de Landes de Bretagne, une race rustique en voie de disparition, mais bons défricheurs, décrit notre paysan. Ils pâturent sous les vergers, consomment les céréales que j’ai en trop et produisent le compost dont j’ai besoin : c’est l’autonomie. »

Aujourd’hui, l’EARL des Landes du Luquets emploie deux salariés, trois en pleine saison. Quant au marché, « il s’est étoffé tout doucement. Il y a, aujourd’hui, une bonne demi-douzaine de producteurs. Et ce marché est ouvert à tout public », insiste le paysan-boulanger.

Chaque vendredi, de 16 h à 19 h, marché bio des Landes du Luquet (en contrebas de la D2, sur la route menant à l’Hôtel Saffré). Tél. 02 40 79 46 66, ou par mail : landesduluquets@yahoo.fr

Reportage à la ferme de la Tindière : de la terre à l’AMAP

Des élèves du collège Paul Doumer à Nort-sur-Erdre ont réalisé, le 15 janvier 2018, un reportage à la ferme de la Tindière. Ils étaient assistés d’un journaliste. Ils y ont rencontré nos maraîchers, Claire, Gaëtan et Gregory. Ce reportage, composé de plusieurs petites séquences, est disponible ici : http://mediasenerdretgesvres.fr/sous-les-serres-le-bio/

La noyeraie de Paul Gautreau

Un article de Ouest-France daté du 27/08/2017 sur le verger de Paul Gautreau, à Juvardeil, qui distribue l’AMAP en noix et noisettes et produits dérivés de noix.

Moussa Traoré, 34 ans, travaille périodiquement pour Paul Gautreau depuis plus de quatre ans. En ce mois d’août, il ramasse les noisettes.

« Oh, non ! C’est pas vrai ! » peste Paul Gautreau. Un arbre est à terre. Effondré sous le poids des noix qui mûrissaient sur ses branches. Il avait 60 ans et comptait parmi les premiers noyers plantés sur cette parcelle agricole de 12,5 ha, à Juvardeil.

Le producteur de 50 ans ne sait pas encore s’il pourra récupérer les fruits, la récolte des noix n’étant prévue qu’en octobre.

Sur les différentes exploitations de Paul Gautreau, qui font au total 30 ha, trônent 3 000 noyers parfaitement alignés. Une majestueuse forêt aux allées interminables. Mais ça n’a pas toujours été aussi beau.

« Paradis des chevreuils et des sangliers »

En 2009, Paul Gautreau entend parler, par son oncle, d’une noyeraie en friche. Le hasard fait bien les choses. Depuis quelques années, cet ancien commercial dans les systèmes d’irrigation agricole voulait revenir à ses premiers amours. « Mon père était arboriculteur, dans les pommes, en Loire-Atlantique, et j’ai une formation initiale en arboriculture. »

Malgré les ronces qui s’élevaient jusqu’à trois mètres de haut, Paul Gautreau n’avait qu’une idée en tête : restaurer l’exploitation abandonnée et devenir nuciculteur. « C’était complètement inaccessible ! Un paradis pour les chevreuils et les sangliers. Et puis, le propriétaire avait déjà commencé à arracher des arbres. Je voulais préserver ce patrimoine local. » Il faut dire qu’une noyeraie de cette taille dans le Maine-et-Loire, ça ne court pas les rues !

« J’ai l’impression d’être utile »

Pendant trois semaines, seul, il a tout débroussaillé. Il a ensuite planté de nouveaux arbres, principalement des noyers mais aussi des noisetiers. « Il faut quinze ans après plantation pour avoir des noix. Les noisettes, c’est trois ans. » Il a loué la terre juvardeillaise pendant deux ans et en est devenu propriétaire en 2011.

Il cultive par ailleurs d’autres terrains dans les communes d’Angrie, de Huillé, Villevêque et Tiercé, ce qui lui permet d’accroître sa production de noix. « Depuis que j’ai commencé mon activité, je n’ai jamais été aussi heureux ! J’ai l’impression d’être utile. »

Jusqu’en 2014, Paul Gautreau avait gardé son travail de commercial en parallèle. « Je ne vis que depuis deux ans de ma production. Avant, c’est Marie, ma femme, qui faisait bouillir la marmite. Heureusement qu’elle était là ! »

En 2016, 30 tonnes de noix et 600 kg de noisettes ont été produits pour un chiffre d’affaires de 200 000 €. Mais 2017 s’annonce un peu plus compliquée. La faute aux gelées de la fin avril qui rendent exploitables sept hectares.

Ses fruits à coques se vendent principalement dans les épiceries bio. Mais Paul Gautreau a souhaité valoriser autrement sa production. Douze produits à base de noix ont vu le jour. Parmi eux, huile et vin de noix, des cerneaux de noix enrobés de chocolat ou encore des caramels aux noix.

Fine : la vedette du salon de l’agriculture

Article publié sur le site pleinchamp.com le 22/02/2017

Un caractère de « meneuse » et de belles cornes en lyre: la vache Fine, six ans, Bretonne Pie Noire bretonne et égérie du 54e Salon de l’Agriculture de Paris, y représentera l’agro-écologie et la commercialisation en circuit court.

1,17m au garrot, 450 kilos: Fine, ce n’est « pas la taille mannequin », mais un petit gabarit caractéristique de ces « vaches à beurre » donnant un lait très riche en se contentant d’une alimentation naturelle basée sur l’herbe et le foin, explique Cédric Briand, propriétaire de la nouvelle mascotte du Salon, qui se tient du 25 février au 5 mars. Née en mars 2010 à la Ferme des 7 chemins à Plessé (Loire-Atlantique), exploitée sur 60 hectares par Cédric Briand et ses deux associés, Mathieu Hamon et Hervé Merand, Fine est la fille d’Akhenaton et de Capucine, « la tyrannie et la fleur », souligne, rieur, son maître, par ailleurs vice-président de l’Union Bretonne Pie-Noir.

Dans le champ où elle broute avec ses 40 copines, « c’est la dominante du troupeau. Mais une dominante plutôt bienveillante. Elle s’impose naturellement, quand elle va boire, les autres se poussent », décrit l’éleveur en menant son cheptel à la traite. Les spécialistes de la Bretonne Pie-Noir ne s’y sont pas trompés: quand le Salon de l’Agriculture a choisi en mai dernier de mettre à l’honneur cette race à petit effectif pour sa 54e édition, ils ont désigné « à l’unanimité » Fine dans le champ de Cédric Briand. Outre son « caractère de meneuse », la vache est « bien sur ses aplombs », a un petit coeur sur le front, une écharpe et des chaussettes blanches sur ses pattes.

Proche de la disparition

Le portrait de Fine trône désormais en 500 exemplaires dans les couloirs du métro parisien, mais aussi dans les rues de la capitale et sur les bus. Une affiche de plus de 600 m2 est placardée sur le périphérique. Déjà star, Fine, qui n’a quitté sa ferme qu’à de rares occasions et qui peut être « un peu tête de pioche », a des séances de travail quotidiennes avec son maître, de la radio à plein volume dans la salle de traite aux promenades au licol dans la cour de la ferme, pour éviter le stress du bruit et de la foule.
La grand-messe de l’agriculture sera pour Cédric Briand, fils d’éleveurs en production laitière, l’opportunité de mettre en avant « la valorisation en circuit court et en bio » de la Bretonne Pie-Noir. Plus vieille race de vaches françaises avec la Charolaise, elle a frisé l’extinction. Mais un plan de sauvegarde en 1976, le premier au niveau national pour une race bovine, permet de faire passer l’effectif de quelque 300 vaches à 2.000 aujourd’hui contre 700.000 têtes recensées au début du XXe siècle. « Pour survivre, les éleveurs se sont mis à faire du fromage et de la vente directe, dès les années 1960 », souligne M. Briand, qui s’est tourné vers cette race mixte, rustique et sobre après des études de productions animales.

Le GAEC (Groupement agricole d’exploitation en commun, ndlr) des 7 Chemins produit une quantité moyenne de 115.000 litres de lait par an, dont 100.000 sont transformés en crème, beurre et fromages, avant d’être vendus à 45% à la ferme, à 45% dans le réseau Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) et à 10% aux restaurateurs du territoire. Les trois associés vivent de leur métier et s’octroient cinq semaines de congés par an. Au Salon, Cédric Briand plaidera auprès des hommes et femmes politiques qui s’y presseront, en pleine campagne présidentielle et en pleine mutation agricole, pour « une agriculture plus inscrite dans la société, qui prenne en compte l’environnement et l’alimentation de nos concitoyens ».

Fine : la vedette du salon de l’agriculture

Article publié sur le site pleinchamp.com le 22/02/2017

Un caractère de « meneuse » et de belles cornes en lyre: la vache Fine, six ans, Bretonne Pie Noire bretonne et égérie du 54e Salon de l’Agriculture de Paris, y représentera l’agro-écologie et la commercialisation en circuit court.

1,17m au garrot, 450 kilos: Fine, ce n’est « pas la taille mannequin », mais un petit gabarit caractéristique de ces « vaches à beurre » donnant un lait très riche en se contentant d’une alimentation naturelle basée sur l’herbe et le foin, explique Cédric Briand, propriétaire de la nouvelle mascotte du Salon, qui se tient du 25 février au 5 mars. Née en mars 2010 à la Ferme des 7 chemins à Plessé (Loire-Atlantique), exploitée sur 60 hectares par Cédric Briand et ses deux associés, Mathieu Hamon et Hervé Merand, Fine est la fille d’Akhenaton et de Capucine, « la tyrannie et la fleur », souligne, rieur, son maître, par ailleurs vice-président de l’Union Bretonne Pie-Noir.

Dans le champ où elle broute avec ses 40 copines, « c’est la dominante du troupeau. Mais une dominante plutôt bienveillante. Elle s’impose naturellement, quand elle va boire, les autres se poussent », décrit l’éleveur en menant son cheptel à la traite. Les spécialistes de la Bretonne Pie-Noir ne s’y sont pas trompés: quand le Salon de l’Agriculture a choisi en mai dernier de mettre à l’honneur cette race à petit effectif pour sa 54e édition, ils ont désigné « à l’unanimité » Fine dans le champ de Cédric Briand. Outre son « caractère de meneuse », la vache est « bien sur ses aplombs », a un petit coeur sur le front, une écharpe et des chaussettes blanches sur ses pattes. Proche de la disparition

Le portrait de Fine trône désormais en 500 exemplaires dans les couloirs du métro parisien, mais aussi dans les rues de la capitale et sur les bus. Une affiche de plus de 600 m2 est placardée sur le périphérique. Déjà star, Fine, qui n’a quitté sa ferme qu’à de rares occasions et qui peut être « un peu tête de pioche », a des séances de travail quotidiennes avec son maître, de la radio à plein volume dans la salle de traite aux promenades au licol dans la cour de la ferme, pour éviter le stress du bruit et de la foule. La grand-messe de l’agriculture sera pour Cédric Briand, fils d’éleveurs en production laitière, l’opportunité de mettre en avant « la valorisation en circuit court et en bio » de la Bretonne Pie-Noir. Plus vieille race de vaches françaises avec la Charolaise, elle a frisé l’extinction. Mais un plan de sauvegarde en 1976, le premier au niveau national pour une race bovine, permet de faire passer l’effectif de quelque 300 vaches à 2.000 aujourd’hui contre 700.000 têtes recensées au début du XXe siècle. « Pour survivre, les éleveurs se sont mis à faire du fromage et de la vente directe, dès les années 1960 », souligne M. Briand, qui s’est tourné vers cette race mixte, rustique et sobre après des études de productions animales.

Le GAEC (Groupement agricole d’exploitation en commun, ndlr) des 7 Chemins produit une quantité moyenne de 115.000 litres de lait par an, dont 100.000 sont transformés en crème, beurre et fromages, avant d’être vendus à 45% à la ferme, à 45% dans le réseau Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) et à 10% aux restaurateurs du territoire. Les trois associés vivent de leur métier et s’octroient cinq semaines de congés par an. Au Salon, Cédric Briand plaidera auprès des hommes et femmes politiques qui s’y presseront, en pleine campagne présidentielle et en pleine mutation agricole, pour « une agriculture plus inscrite dans la société, qui prenne en compte l’environnement et l’alimentation de nos concitoyens ».

La vache bretonne pie noir

Le GAEC des sept chemins qui nous fournit en produits laitiers de vache est à l’honneur au travers de la bretonne pie noir, petite vache forcément très bien adaptée aux conditions de notre région.

Les maraîchers de l’AMAP distingués

Nos maraîchers avaient participé, sans trop y croire, à un concours appelé Talents Gourmands organisé par le Crédit Agricole. Ce concours, à l’échelle nationale, avait pour objectif de mettre en lumière la richesse de nos régions et ceux qui y participent. Le jury est prestigieux (grands chefs étoilés, meilleurs ouvriers de France etc). Après avoir passé l’étape de la finale régionale, Claire et Gaëtan sont devenus lauréats !

Ils sont ce lundi 24 février au salon de l’agriculture (sur les coups de 19 heures) pour le dernier round. C’est une grande satisfaction pour nous tous que de voir nos valeurs, notre engagement et notre goût reconnus et validés de cette façon. Félicitations à la ferme de la Tindière.

L’article de Ouest-France du 24/02 ci-après :

Nos maraîchers reconnus pour leurs valeurs, leur savoir-faire et leurs légumes

Invités par un de nos Amapiens travaillant au Crédit Agricole à participer à ce concours Talents Gourmands, nos maraîchers ne se doutaient pas qu’ils en seraient les lauréats. Des maraîchers bio 100% AMAP reconnus par un jury composé, entre autres, de représentants de cette banque connue pour son soutien à l’agriculture chimique et productiviste, c’est réjouissant à plus titre. Cela montre aussi que les lignes bougent. Que, un peu partout, ça réfléchit. Notre AMAP est heureuse de cette reconnaissance accordée à un savoir-faire et à des produits. Par ailleurs, parmi les membres de ce jury, on relève des étoiles de la gastronomie et de la restauration. Quelque part, ils valident notre goût et nos attentes.